Sword Beach

Sword Beach, Plage du Débarquement

Sword Beach, des français retrouvent la France

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Avant la visite guidée (privée) des Plages du Débarquement, en jeep et véhicules militaire, accompagnée d’un historien lors de votre séminaire d’entreprise ou de votre Comité de Direction : un peu d’histoire.

A l’opposé d’UTAH Beach, au matin du 6 juin 1944, une autre vague d’assaut se prépare à fouler le sol normand. Des français qui ont fui, quatre ans auparavant, l’intolérance et l’emprisonnement, refont leurs premiers pas sur le sol natal à Sword Beach une des cinq Plages du Débarquement.

La plage est baptisée Sword (l’épée)

Soutenus par les forces anglo-canadiennes, ces français vont participer à la reconquête.

Sword est le secteur le plus à l’est des zones de débarquement, long de 10 km qui va opposer les troupes britanniques, canadiennes et françaises, entre les communes de Ouistreham et Luc-Sur-Mer aux troupes allemandes qui assurent leur défense par :

  • la 716e Infanterie Division
  • la 21e Panzerdivision basée à Caen (composée par 16 000 hommes, 146 chars, plus 50 canons d’assaut)
  • et 4 batteries longue portée sont également à l’affût à Merville, Riva –Bella, Ouistreham et Colleville.

Initialement, la 79ème division blindée du général britannique Hobart est chargée de dégager la plage pour les opérations l’infanterie.

La Plage de Débarquement de Sword s’étend de Langrune à Ouistreham. Les risques d’un assaut puissant, compte tenu des défenses allemandes sont énormes. D’autre part, l’arrière de ce littoral est marécageux. La progression peut devenir pénible. C’est donc sur un front restreint que les combats vont débuter, vers 7h20 environ le matin du 6 juin.

L’objectif majeur est prendre rapidement Caen

C’est devant Hermanville (qui sera conquis vers 9 h 30) que débarque la 3e division britannique du général Rennie, avec le soutien des chars. Sur ses ailes, la division est appuyée par les Bérets verts. À l’est, la 1ère brigade, commandée par Lord Lovat, a pour mission de prendre Colleville.

Celle-ci compte dans ses rangs 177 fusiliers-marins français du lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer, Le commando 4, le commando Kieffer.

Sword Beach 8 h

La résistance allemande est contrastée. Les points fortifiés autour du village de Colleville ainsi qu’une contre-attaque lancée par la 21e Panzer en milieu d’après-midi sur la crête de Périers-sur-le-Dan n’arrangent rien.

Quelques 30 000 hommes prennent position sur les premiers mètres de la plage sous un déluge de feu, au point que les soldats confondront rapidement ce qu’ils croient être de gros nuages noirs avec les impacts des tirs de l’artillerie lancés des bateaux et le travail de l’aviation.

Côté allemand, 2 unités de la Wehrmacht sont principalement impliquées : la 716e division d’infanterie chargée des défenses côtières qui n’a jamais connu le combat composée 8000 hommes peu expérimentés.

Il y a aussi la 21ème division de Panzer avec ses 20 000 hommes aguerris, paradoxalement moins bien équipées malgré leurs 150 chars. Le commandement allemand (Rommel et Von Rundstedt) s’oppose sur les options à prendre.

Dès 8 h, les combats se déroulent sur terre et Sword Beach est remplie d’hommes et de matériels et de fait les mouvements sont délicats. À 13 h, la liaison est établie sur les bords de l’Orne avec les parachutistes, mais pas encore avec les troupes canadiennes. Vers 16h intervient la seule contre-attaque blindée de la journée.

Caen ne sera pas libéré ce jour-là, le chef-lieu du Calvados, objectif essentiel, ne sera libéré, en partie que le 9 juillet.

Le commando Kieffer

A 7 h 30, le commando Kieffer écrit sa page d’histoire sous la mitraille ennemie. Ce commando a l’honneur de débarquer en premier et sera la seule unité française en action ce jour-là.

Formation qui dépendait de la 1ère brigade, commandée par Lord Lovat, sa mission était de s’emparer des positions défensives sur Ouistreham, notamment le Casino, que les allemands avaient transformé en forteresse. Durement éprouvés dès leur débarquement, ils finissent par enlever, avec le soutien d’un blindé, ce qui reste du casino de Riva-Bella.

Ces soldats français n’oublieront jamais qu’ils venaient de perdre 40 camarades sur la plage. Mais sur Riva-Bella, les combats sont terribles et les anglais perdent 200 heures malgré un pilonnage effroyable. À Colleville, le maire du village accueille les alliés, ceint de son écharpe tricolore.

Pégasus Bridge

Du nom de la section anglaise qui s’appelait Pégase (le cheval de la mythologie grecque), L’histoire de la prise du pont de Bénouville demeurera à jamais célèbre.

Il doit ce surnom au commando de la 6th Airborne Division, sous les ordres du major Howard chargé de sa prise dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.

Le piper Bill Millin, débarqué à Sword Beach, a participé à la prise du pont, armé de sa seule cornemuse écossaise. Il franchit le pont jouant entre les tirs allemands et britanniques. La scène est immortalisée dans le film le Jour le plus long (1962)

Le café Gondrée, situé à 20 m du Pegasus Bridge aurait été la première maison de France continentale à avoir été libérée. Ce café est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1987.

Le soldat Bill Millin et sa cornemuse à Sword Beach
Le soldat Bill Millin et sa cornemuse à Sword Beach

Que visiter à Sword Beach ?

Musée du N°4 commando Franco-Britannique

Musée consacré aux forces Franco-Britannique et la prise du casino à Ouistreham

Cimetière militaire Britannique

Cimetière militaire et mémorial – Hermanville-sur-Mer
Cimetière militaire et mémorial – Hermanville-sur-Mer

Cimetière militaire et mémorial – Hermanville-sur-Mer
Dans ce cimetière sont enterrés 1 005 soldats alliés parmi lesquels 986 britanniques, 13 canadiens, 3 australiens et 3 français.

Musée Mémorial Pegasus

Musées de la Seconde Guerre mondiale. Entre Caen et la mer, le Mémorial Pegasus retrace l’arrivée des Alliés en Normandie dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.

Colleville-Montgomery

On trouve sur le front de mer deux monuments érigés, l’un est dédié à l’action du 1er bataillon de fusiliers marins commandos du commandant Kieffer, sur la digue, dos à la mer et un autre à Bill Millin, représenté jouant de la cornemuse au moment du débarquement.

Monuments dédié à l'action du 1er bataillon de fusiliers marins commandos du commandant Kieffer
Monuments dédié à l’action du 1er bataillon de fusiliers marins commandos du commandant Kieffer.

Site fortifié Hillman

Situé à la sortie sud de la commune vers Biéville – Beuville, ce site de 24 ha et 18 casemates et ouvrages souterrains, a été construit par les allemands entre 1942 et 1944.

La Batterie de Merville

Place du 9ème bataillon 14180 – Merville – Franceville

La Batterie de Merville
La Batterie de Merville

Cette batterie Allemande a été un point stratégique du débarquement allié. Les canons d’une portée de 20 km pouvaient déjouer les plans du D-Day ! L’opération Overlord dépendait donc de la destruction de cette batterie et un objectif prioritaire pour le commandement allié.

Le café Gondrée

Café Gondrée
Le café Gondrée

Café situé près du Pégasus Bridge à Benouville-Ranville et première maison à être libérée par les britanniques et les français.

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