Soldats canadiens débarquant à Juno Beach

Juno Beach, Plage du Débarquement

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Un peu d’histoire avant la visite guidée (privée) de Juno Beach une des 5 Plages du Débarquement, en jeep et véhicules d’époque, accompagnée d’un historien lors de votre séminaire d’entreprise, ou de votre Comité de Direction en Normandie.

Juno Beach est le nom de code des Alliés pour désigner l’étendue de 10 km de la côte française où doit avoir lieu l’offensive des Forces canadiennes du Jour J.

Au matin du 6 juin 1944, la tempête fait rage, sur les plages de Normandie, cette fois, c’est le tour des canadiens de venir au secours de la liberté de l’Europe.

Le 6 juin 1944, la 3e division d’infanterie canadienne débarque à Juno Beach

La tâche des soldats est d’établir une tête de pont entre Courseulles et Saint-Aubin-sur-Mer. Ils doivent ensuite poursuivre en direction de l’aérodrome de Carpiquet, près de Caen. La 3e DIC reçoit pour mission d’occuper la route et le chemin de fer reliant Caen à Bayeux, que doivent prendre plus tard les Britanniques.

La 2e brigade blindée canadienne (2e BB) est en deuxième vague. Le Corps d’aviation royal canadien, 109 navires et 10 000 marins de la marine royale du Canada et 450 hommes du 1er bataillon canadien de parachutistes prennent part aussi, à l’opération.

Ils sont faces à des adversaires expérimentés et tenaces. Les effectifs allemands sont constitués de la 716e division d’infanterie et quelques éléments de la 21e Panzerdivision.

Les bombardements préliminaires devaient détruire et désorganiser les défenses côtières allemandes. Le support blindé doit être assuré par la 2e Brigade blindée canadienne. Ensuite, les plages sécurisées, le plan prévoyait le débarquement de la 9e brigade d’infanterie canadienne, progresser à l’intérieur des terres, et effectuer la jonction avec la 3e division d’infanterie de Sword Beach et les éléments des 7e et 50e brigade de Gold Beach.

Le débarquement à Juno Beach rencontre une vive résistance allemande

Les bombardements préliminaires n’ont pas été aussi efficaces qu’attendus. Le mauvais temps contraint la première vague à retarder l’attaque, prévue entre 7h35 et 7h45. Plusieurs compagnies de cette première vague, notamment celles des Royal Winnipeg Rifles et les Queen’s Own Rifles of Canada, subissent des pertes très importantes dès les premières minutes.

Leurs forces sont pourtant supérieures en nombre et le soutien de l’artillerie navale, des escadrons blindés est appuyé. Il n’en demeure pas moins que les combats sur Juno Beach sont sanglants. Au bout de deux heures de mitraillage et de canonnades ininterrompus, les soldats canadiens réussissent à sécuriser le terrain.

Les défenses allemandes sont réduites. Ce n’est que vers 8h30 que les  Royal Marines débarquent à leur tour. La 9e brigade foule le sol normand à 11h30.

Les canadiens finissent par prendre Courseulles-sur-Mer, puis Bernières-sur-Mer est libéré dans l’après-midi. Paradoxalement, malgré les pertes terribles, les soldats à la feuille d’érable pénètrent relativement profondément à l’intérieur des terres, jusqu’à Sainte-Croix et Banville, malgré la farouche opposition des allemands.

Juno Beach était divisé en deux secteurs appelées Mike et Nan Green. Ces deux secteurs occupés, ils avancent et libèrent de nouveaux villages, tel que Bény-Sur-Mer et Saint-Aubin.

1944, France, Normandie, Juno Beach, Des POWs allemands sous la garde de soldats canadiens le D-Day
1944, France, Normandie, Juno Beach, Des POWs allemands sous la garde de soldats canadiens le D-Day

Pourtant, au soir de ce jour éternel du 6 juin 1944, les Canadiens tiennent de solides positions. Malheureusement les objectifs initiaux ne sont pas atteints. Les Britanniques, associés aux canadiens, n’ont libérés ni Caen ni Bayeux.

Au soir de cette journée, les comptes sont à faire

Cette redoutable comptabilité fait état d’environ 2 000 pertes (dont un peu moins de mille le 6 juin), plus de 500 ou 600 morts par noyade. La 3e division canadienne perdra environ 350 hommes.

Il y aura 570 blessés. Les Queen’s Own Rifles perdront 143 hommes, les Royal Winnipegs : 128, les North Shore : 125, les Regina Rifles : 108. Les forces britanniques qui accompagnent le débarquement à Juno Beach perdent quant à elles, 243 hommes.

Des 306 barges de débarquement utilisées pour Juno, 90 ont été détruites.

La contribution canadienne a été remarquable. Ce matin-là, la feuille d’érable est venue sur le sol français, déposer son sacrifice, au nom du droit à vivre libre.

Visiter à Juno Beach

Ici le 6 juin 1944 l'héroïsme des forces alliées libère l'Europe. Monument signal qui marque la plage Juno Beach et rend hommage aux alliés qui se sont battus pour libérer l’Europe du joug nazi.
Ici le 6 juin 1944 l’héroïsme des forces alliées libère l’Europe. Monument qui marque la plage de Juno Beach et rend hommage aux alliés qui se sont battus pour libérer l’Europe du joug nazi.

Des monuments sont dédiés aux soldats canadiens, à Graye-sur-Mer, Bernières-sur-Mer, Langrunes-sur-Mer et Courseulles-sur-Mer

Le Canadian War Cimetery

A Bény-sur-Mer, où sont enterrés plus de 2 000 hommes.

Cimetière militaire de Bretteville-sur-Laize

Inauguré le 6 juin 2003, c’est là que Les Canadiens morts dans les autres opérations de la bataille de Normandie sont enterrés.

Le Centre Juno Beach

À Courseulles-sur-Mer, le Centre Juno Beach est l’unique musée canadien sur les Plages du Débarquement. Ouvert en 2003 par un groupe de vétérans et de bénévoles, le musée est un monument et un centre pédagogique destiné à commémorer le rôle des Canadiens dans la Seconde Guerre mondiale.

Détenu par des intérêts privés, le musée est administré par l’Association du Centre Juno Beach (ACJB), un organisme à but non lucratif qui offre des programmes historiques et pédagogiques au Canada.

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Directrice associée de NORMANDY DMC

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